La marque de luxe Louis Vuitton à été fondé en 1854. Il est devenu rapidement célèbre avec sa malle plate conçu pour voyager. C’est en 1888 que la contrefaçon commence à se faire ressentir.
De nos jours, c’est une marque des plus copiées à travers le monde. Louis Vuitton est synonyme de prestige et de qualité. Il est évident que le prestige est inexistant auprès des faux Louis Vuitton, un bien exporté par des contrebandiers, qui est par la suite vendu dans la rue et qui a été fabriqué par des gens sous-payés. L’acheteur n’a définitivement pas accès à l’expérience Louis Vuitton. La qualité du produit ne sera pas le même non plus, le cuir plus épais, quelque fois synthétique et dans des formes et couleurs différentes.
La clientèle qui achète de faux Louis Vuitton en est une qui veut être à la mode et qui copie le style de vie des célébrités ou encore ceux qui n’ont pas les moyens de s’en procurer un vrai. Tandis que ceux qui veulent acheter un vrai Louis Vuitton sont plutôt des consommateurs qui recherchent l’exclusivité et l’authenticité. Le consommateur porté à acheter des imitations ne voit certainement pas le manque de prestige du produit, car il est absorbé par l’accès au ‘’luxe’’. Une illusion de luxe en fait. Il achète par valeur sociale dans le but d’appartenir à une classe, car l’image perçue par les autres est probablement plus importe pour lui. La valeur émotionnelle en achetant un produit Louis Vuitton joue un rôle important, car le consommateur se fie à ses émotions et le plaisir qu’il ressent en est un des plus hédonistes. Par contre, il est plus incliné à acheter ce qui est authentique. Le prestige, l’esthétique intemporelle, la qualité des matières que constituent le produit et la méthode de fabrication artisanale font en sorte que le produit est renommé par une marque incontournable. Les fabricants de Louis Vuitton prennent le temps de s’assurer que chaque sac soit produit de la meilleure qualité possible.
Voici quelques conseils pour faire la différence entre un vrai Vuitton et une copie :
Lorsqu’on achète un sac dans l’une des boutiques Vuitton :
1-il n’y a pas de plastique de protection (sur les anses ou sur les tirettes de fermetures éclaires)
2-il n’y a pas d’étiquette attachée au sac ni d’échantillon de cuir.
3- Il y aura un petit guide d’entretien ainsi qu’une petite étiquette avec le nom et le numéro de série du produit.
4- Le sac sera dans une boîte de carton. (Il ne sera jamais emballé dans un sac en plastique)
5- IMPORTANT, dans chaque sac, il y aura un sac anti-poussière à sa taille. Depuis plus d’un an, ces sacs sont de couleur blanc cassé/beige et il y a une seule écriture au centre inscrit LOUIS VUITTON en brun. Autrefois, le sac anti-poussière était brun clair inscrit au centre LV en brun foncé.
6- À savoir : Les sacs en toile Monogramme et Damien sont ceux qui sont le plus copiés. Il faut donc toujours vérifier que TOUS les motifs soient symétriques.
Peu importe le sac monogrammé, les LV ne sont jamais coupés, ils sont toujours centrés et symétriques.
De plus, contrairement à de nombreuses copies, l’imprimé monogramme n’est pas plein. Si on regarde de très près, de petites lignes diagonales sont présentes dans le motif et elles vont toutes dans le même sens.
7-L’intérieur du sac doit impérativement comporter quatre annotations : le numéro de série, ‘’Louis Vuitton Paris’’, ‘’made in France’’ et un gros ‘’R’’ entouré « registered trademark ». Ils sont aussi présents sur l’anse.
*Sources